lundi 24 décembre 2018

Sainte fête de Noël à tous !

Le ciel est noir, la terre est blanche ;
– Cloches, carillonnez gaîment ! –
Jésus est né ; – la Vierge penche
Sur lui son visage charmant.

Pas de courtines festonnées
Pour préserver l’enfant du froid ;
Rien que les toiles d’araignées
Qui pendent des poutres du toit.

Il tremble sur la paille fraîche,
Ce cher petit enfant Jésus,
Et pour l’échauffer dans sa crèche
L’âne et le bœuf soufflent dessus.

La neige au chaume coud ses franges,
Mais sur le toit s’ouvre le ciel
Et, tout en blanc, le chœur des anges
Chante aux bergers :  » Noël ! Noël !  »

Théophile Gautier 

Anonyme, La Nativité, école française (XVIIIe siècle)


Les chanoines de Baladou vous souhaitent une belle et sainte fête de la Nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Que vos familles soient illuminées par la splendeur de la Crèche !

lundi 3 décembre 2018

Entrons dans l'Avent

Nous entrons dans la nouvelle année liturgique avec ce temps de l'Avent qui nous prépare à la grande fête de Noël. Comme le Carême, l'Avent est un temps de conversion pour chaque chrétien, comme l'enseigne saint Jean-Baptiste, le prophète privilégié de cette période liturgique : "Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur".

Voici ce quelques extraits de l'Année liturgique de dom Guéranger, qui nous présentent les spécificités liturgiques de ce temps :

S. Jean-Baptiste, par J. Leonardo de Chavacier (1601-1653)


 "On donne, dans l’Église latine, le nom d’Avent au temps destiné par l’Église à préparer les fidèles à la célébration de la fête de Noël, anniversaire de la Naissance de Jésus-Christ. Le mystère de ce grand jour méritait bien sans doute l’honneur d’un prélude de prière et de pénitence : aussi serait-il impossible d’assigner d’une manière certaine l’institution première de ce temps de préparation, qui n’a reçu que plus tard le nom d’Avent. Il paraît toutefois que cette observance aurait commencé d’abord en Occident ; car il est indubitable que l’Avent n’a pu être affecté comme préparation à la fête de Noël, que depuis que cette fête a été définitivement fixée au vingt-cinq décembre : ce qui n’a eu lieu pour l’Orient que vers la fin du IVe siècle, tandis qu’il est certain que l’Église de Rome la célébrait en ce jour longtemps auparavant.

(...) Nous trouvons, dès le Ve siècle, l’usage de faire des exhortations au peuple pour le disposer à la fête de Noël ; il nous reste même sur ce sujet deux sermons de saint Maxime de Turin, sans parler de plusieurs autres attribués autrefois à saint Ambroise et à saint Augustin, et qui paraissent être de saint Césaire d’Arles. Si ces monuments ne nous apprennent point encore la durée et les exercices de cette sainte carrière, nous y voyons du moins l’ancienneté de l’usage qui marque par des prédications particulières le temps de l’Avent. (...)

 L’obligation de ce "carême", qui, commençant à poindre d’une manière presque imperceptible, s’était accrue successivement jusqu’à devenir une loi sacrée, se relâcha insensiblement ; et les quarante jours de la Saint-Martin à Noël se trouvèrent réduits à quatre semaines. (...) Le premier indice que nous rencontrons delà réduction de l’Avent à quatre semaines se trouve être, dès le IXe siècle, la lettre du pape saint Nicolas Ier aux Bulgares. (...)

Benoît XIV, encore Archevêque de Bologne, marchant sur de si glorieuses traces, a consacré sa onzième Institution Ecclésiastique à réveiller dans l’esprit des fidèles de son diocèse la haute idée que les chrétiens avaient autrefois du saint temps de l’Avent, et à combattre un préjugé répandu dans cette contrée, savoir que l’Avent ne regardait que les personnes religieuses, et non les simples fidèles. Il montre que cette assertion, à moins qu’on ne l’entende simplement du jeûne et de l’abstinence, est à proprement parler téméraire et scandaleuse, puisqu’on ne saurait douter qu’il existe, dans les lois et les usages de l’Église universelle, tout un ensemble de pratiques destinées à mettre les fidèles dans un état de préparation à la grande fête de la Naissance de Jésus-Christ. (...)

Remarquons d’abord le nombre des jours de l’Avent. La quarantaine est la première forme qu’ait adoptée l’Église pour cette période ; et cette forme est restée dans le rite ambrosien et chez les Orientaux. Si, plus tard, l’Église Romaine et celles qui la suivent Font abandonnée, le quaternaire n’en est pas moins exprimé dans les quatre semaines qui ont été substituées aux quarante jours. (...)

    Les yeux du peuple sont avertis de la tristesse qui préoccupe le cœur de la sainte Église par la couleur de deuil dont elle se couvre. Hors les fêtes des Saints, elle ne revêt plus que le violet ; le Diacre dépose la Dalmatique, et le Sous-diacre la Tunique. Autrefois même, on usait de la couleur noire en plusieurs lieux, comme à Tours, au Mans, etc. Ce deuil de l’Église marque avec quelle vérité elle s’unit aux vrais Israélites qui attendaient le Messie sous la cendre et le cilice, et pleuraient la gloire de Sion éclipsée, et « le sceptre ôté de Juda, jusqu’à ce que vienne celui qui doit être envoyé, et qui est l’attente des nations ». Il signifie encore les œuvres de la pénitence, par lesquelles elle se prépare au second Avènement plein de douceur et de mystère, qui a lieu dans les cœurs, en proportion de ce qu’ils se montrent touchés de la tendresse que leur témoigne cet Hôte divin qui a dit : Mes délices sont d’être avec les enfants des hommes. Il exprime enfin la désolation de cette veuve attendant l’Époux qui tarde à paraître. Elle gémit sur la montagne, comme la tourterelle, jusqu’à ce que la voix se fasse entendre qui dira : « Viens du Liban, mon Épouse ; viens pour être couronnée, car tu as blessé mon cœur  ».

    Pendant l’Avent, l’Église suspend aussi, excepté aux Fêtes des Saints, l’usage du Cantique Angélique : Gloria in excelsis Deo, et in terra pax hominibus bonae voluntatis. En effet, ce chant merveilleux ne s’est fait entendre qu’en Bethléem sur la crèche de l’Enfant divin ; la langue des Anges n’est donc pas déliée encore ; la Vierge n’a pas déposé son divin fardeau ; il n’est pas temps de chanter, il n’est pas encore vrai de dire : Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! sur la terre, paix aux hommes de bonne volonté !

    De même, à la fin du Sacrifice, la voix du Diacre ne fait plus entendre ces paroles solennelles qui congédient l’assemblée des fidèles : Ite, Missa est ! les remplace par cette exclamation ordinaire : Benedicamus Domino ! comme si l’Église craignait d’interrompre les prières du peuple, qui ne sauraient être trop prolongées en ces jours d’attente.

  Toutefois, il est un trait spécial qui distingue ces deux temps : c’est que le chant de l’allégresse, le joyeux Alléluia, n’est pas suspendu durant l’Avent, si ce n’est aux jours de Férie. A la Messe des quatre dimanches, on continue de le chanter ; et il forme contraste avec la couleur sombre des ornements. Il est même un de ces dimanches, le troisième, où l’orgue retrouve sa grande et mélodieuse voix, et où la triste parure violette peut un moment faire place à la couleur rose. Ce souvenir des joies passées, qui se retrouve ainsi au fond des saintes tristesses de l’Église, dit assez que, tout en s’unissant à l’ancien peuple pour implorer la venue du Messie, et payer ainsi la grande dette de l’humanité envers la justice et la clémence de Dieu, elle n’oublie cependant pas que l’Emmanuel est déjà venu pour elle, qu’il est en elle, et qu’avant même qu’elle ait ouvert la bouche pour demander le salut, elle est déjà rachetée et marquée pour l’union éternelle. Voilà pourquoi l’Alléluia se mêle à ses soupirs, pourquoi sont empreintes en elle toutes les joies et toutes les tristesses, en attendant que la joie surabonde à la douleur, en cette nuit sacrée qui sera plus radieuse que le plus brillant des jours."




jeudi 13 septembre 2018

Le pélé 2018 en images...

 Les préparatifs...


Préparation des nouvelles bannières
Petit nettoyage du jardin
L'équipe est aux fourneaux !

Les routiers de Montpellier en plein débroussaillage

"De l'eau ! de l'eau" supplie le jardin...

Après l'effort, le réconfort !


Le pèlerinage, sous un temps menaçant mais relativement serein !

Départ des chapitres de Gramat
La "Sécade Team" au secours des assoiffés !

Un moment propice pour mener les âmes à Dieu

Pause spirituelle dans l'église de Rignac





 Messe solennelle à Rocamadour

Chevaliers et dame du Saint-Sépulcre, sous la conduite du chanoine Cambon
Le chanoine Gilles Guitard, vice-provincial de France, a célébré la Messe solennelle
Le Confiteor avant la communion

La soirée plancha chez les chanoines pour fêter la réussite de ce beau pèlerinage !

jeudi 6 septembre 2018

Pèlerinage de la Saint-Louis 2018 : sermon du chanoine Guitard


Chrétien, qu’es-tu venu faire ici ?
Retrouver des amis chers pour marcher avec eux et t’entretenir avec eux des projets de la prochaine rentrée ? Admirer la beauté de ce site splendide ? Mettre tes pas dans ceux de tant d’illustres personnages de notre histoire ?
Peut-être un peu de tout cela… Mais il y a ici plus encore !
Tu n’es pas venu en simple randonneur, encore moins en touriste ou en curieux, mais tu es venu en pèlerin.
Ici réside la Reine du Ciel, la Reine des anges, la Mère de Dieu. Ce lieu est le sien, c’est un lieu sacré, et il convient que tu en sois bien conscient lorsque tu pénètres dans ce sanctuaire.
Tu as pu le contempler, ce sanctuaire, en arrivant. Tu as pu remarquer que la chapelle de Notre-Dame est au cœur ; elle est située entre le village (qui symbolise le monde, cette vie terrestre destinée à finir un jour) et le château (qui symbolise le Ciel, le Royaume de Dieu où nous attend la sainte Trinité). Notre-Dame est comme disposée entre le ciel et la terre, elle est la porte du ciel, elle est la médiatrice de toutes les grâces. Rien ne nous est dispensé d’En-haut sans passer par ses mains, tout comme rien ne monte vers le Ciel sans son intercession puissante.
Chrétien, si tu es ici aujourd’hui, ce n’est pas par hasard, ce n’est pas pour rien, mais c’est dans un but bien précis, connu de la Providence et établi par Elle de toute éternité.
Comme le roi saint Louis en son temps (en 1244), tu es venu ici pour prier Marie : pour La louer, pour La remercier, pour Lui demander les grâces de son Fils.

1.      Louer Marie
Comme saint Louis, animés de foi, nous souhaitons rendre à la Mère de Dieu les hommages qui sont dues à sa grande dignité de Mère de Dieu.
Marie est la plus parfaite des créatures. Nous contemplons en Elle le chef-d’œuvre de Dieu.
En effet, elle ne dit pas : « j’ai fait de grandes choses », mais plutôt : « le Seigneur a fait en moi de grandes choses ». Elle ne nie pas les dons reçus, mais Elle les attribue entièrement à Dieu. Elle ne retient rien, absolument rien, pour Elle-même. Elle ne se met jamais en avant, car Elle sait qu’Elle tient tout de Dieu.
Rappelez-vous, à Lourdes, Marie faisait bien passer entre ses doigts les grains de son chapelet, mais elle ne récitait pas les Ave Maria avec Bernadette. L’excellence de l’humilité de Marie lui interdit de parler d’elle-même en termes de louanges. Les humbles en effet ne cherchent pas à briller, à se faire estimer, mais à plaire à Dieu, à être utile et à faire du bien.
C’est également ce qu’a fait saint Louis. Il fut grand parce qu’il fut humble. Il ne perdait à aucun moment de vue qu’il n’était que le lieutenant du Christ, qui est le roi des rois et le véritable roi de France. Il voyait dans le Royaume de France une ombre, une antichambre du Royaume éternel des cieux, et il souhaitait y conduire tous ses sujets.
Continuons à louer les mérites de Marie par nos chapelets quotidiens lancés avec ferveur vers le Ciel. Ces Ave Maria forment assurément une couronne que nous offrons à Marie notre Mère.

2.      Remercier Marie
Nous devons La remercier, car Elle intercède puissamment pour nous.
Des miracles sans nombre ont été opérés par l’intercession de Notre-Dame de Rocamadour, même à distance. Rien qu’au XIIe siècle, alors que le pèlerinage est en plein essor, on recense plus de 120 miracles de natures diverses : sauvetages en mer ou d’incendie, ou encore guérisons et même des résurrections.
Lorsqu’il est opéré à distance, le miracle est accordé contre une promesse de venir en pèlerinage auprès de la Vierge.
C’est pourquoi saint Louis est venu ici : notamment pour remercier Notre-Dame de Rocamadour de la naissance du Dauphin.
Elle nous prie de venir auprès d’Elle, pour que nous remerciions son Fils. Elle sait que nous oublions souvent – trop souvent – de remercier, et que nous attirons sur nous, par l’ingratitude, la dureté de cœur et la tristesse.
Nous sommes trop souvent blasés, tristes, parce que nous ne voyons plus la main de Dieu qui intervient dans nos vies. Laissons-nous émerveiller par toutes les bontés de Dieu envers nous.
Tous ici, nous avons reçu les bienfaits de notre Mère du ciel durant l’année écoulée. C’est notre devoir filial de remercier Marie et son divin Fils.

3.      Demander
Il y a tant de grâces à demander…
En ce jour de la fête de saint Louis, demandons particulièrement la grâce de la conversion de notre pays. Le salut de la France viendra (et ne peut venir que) de Dieu, comme déjà par le passé.
Rappelez-vous, dans les années 1420, la situation est dramatique. La France est coupée en trois. Les Anglais occupent Calais, la Normandie, le Maine, Chartres, Paris et la Guyenne. Leurs alliés, les Bourguignons, possèdent la Flandre et la Bourgogne, et contrôlent Reims et Troyes. Charles VII, roi en titre, n’est reconnu que dans le centre et le sud du pays, et dans de rares enclaves à l’est. De plus, à cause de l’épidémie de peste noire du siècle précédent, la France est peu peuplée. Nombre de villes ou de villages sont ravagés par la guerre, les campagnes sont dangereuses, la mortalité infantile est considérable et les adultes, mal nourris, meurent jeunes[1].
En 1427, le pape Martin V accorde l’indulgence plénière à tous ceux qui se rendraient en pèlerinage à Rocamadour (LE sanctuaire marial français à l’époque) pour prier pour la France ; très nombreux sont ceux qui répondent à l’appel du pape.
Nous sommes en 1427 ; deux ans plus tard, Dieu intervient concrètement, visiblement et d’une manière décisive à travers sainte Jeanne d’Arc : Orléans est délivrée miraculeusement et Charles VII est sacré à Reims. Ces deux événements marquent un tournant qui relèvera la France, comme l’on sait.
Voilà un miracle éclatant opéré par l’intercession de Notre-Dame de Rocamadour. Miracle qui dissipe tout scepticisme.
Il peut encore se produire aujourd’hui, à condition que nous ayons plus de foi, plus de persévérance, plus de confiance… N’obligeons pas le bon Dieu à nous faire descendre encore plus bas dans les horreurs de l’apostasie, de la manipulation de la vie, de l’assassinat des enfants à naître, de la déchristianisation de notre pays, de l’invasion islamique.
Convertissons-nous ! Marie nous a promis son intercession ; Elle tiendra parole, à condition que nous lui demandions son aide.

Conclusion
Alors, chrétien, tu es monté ici pour voir Marie. Elle t’arrête car Elle veut finir la route vers le Ciel avec toi. Elle veut te constituer son enfant.
Suis-La aujourd’hui et tous les jours de ta vie jusqu’au moment où Elle t’introduira en Paradis.
Ainsi soit-il.


[1] Cf. Jean SEVILLIA, Histoire passionnée de la France.

jeudi 16 août 2018

Fête de l'Assomption à Gluges

Cette année, environ 80 personnes ont suivi la traditionnelle procession du voeu de Louis XIII qui s'est déroulée dans les rues de Gluges, après la Grand' messe célébrée par le chanoine Louis Valadier. 

Un beau témoignage de la dévotion mariale en cette grande fête, sous un radieux soleil faisant concurrence aux falaises de la vallée de la Dordogne !







dimanche 12 août 2018

Reconnaissance des reliques de sainte Fleur à Issendolus

Les chanoines Jantaud et d'Abbadie ont été conviés, lundi 30 juillet, par le chanoine Michel Cambon, chancelier du diocèse de Cahors, et l'abbé Alexandre Bulea, curé-doyen de Gramat, à participer à la reconnaissance des reliques de sainte Fleur, en l'église d'Issendolus.

Cérémonie prévue par les dispositions canoniques de l’Église, la reconnaissance des reliques permet de vérifier, avec une assistance juridique et scientifique, la présence et l'authenticité des restes de saints conservés dans les églises. Voici quelques années, une grande cérémonie avait été organisée à Rocamadour pour réintroniser les reliques de saint Amadour, avec la fabrication d'un nouveau reliquaire et une procession solennelle dans les rues de Rocamadour.

Canonistes, médecins et témoins, dûment approuvés par l'évêque de Cahors, ont ouvert les différents reliquaires conservés en l'église d'Issendolus, constaté l'état et la nature des restes sacrés et les textes des authentiques - documents officiels attestant de l'authenticité de la relique - avant que le chancelier ne procède à l'application du sceau épiscopal en cire rouge pour refermer les reliquaires. 

Sainte Fleur (ou Flore) de Corbie, patronne d'Issendolus, était particulièrement à l'honneur. Décédée en 1347, cette religieuse de l'ordre des Hospitaliers, originaire d'Auvergne, consacra sa vie au service des pauvres et des malades, à l'hôpital d'Issendolus, et fut toute sa vie un modèle de pureté et d'humilité. En 1360, Bertrand de Cardaillac, évêque de Cahors, autorisa son culte dans le diocèse. 

L'équipe commissionnée par l'évêque de Cahors pour le reconnaissance de la relique de sainte Fleur

Le chanoine Cambon, chancelier, appliquant le sceau épiscopal après la vérification de la relique.



mardi 31 juillet 2018

Bénédiction des chiens de chasse à Martel

A l'occasion du traditionnel salon "Autour de la nature", organisé cette année à Martel, le week-end des 20-21 juillet, le chanoine Louis Poucin de Wouilt, présent à Baladou pour le camp vélo organisé par notre Institut, a procédé à la bénédiction des chiens de chasse. L'occasion d'offrir aux personnes présentes un sacramental de l’Église et de voir des soutanes déambuler, dans la joie et la bonne humeur, sous le soleil quercynois !


lundi 9 juillet 2018

Ordinations 2018

Encore une bonne récolte pour l'Institut en cette année 2018 !

Début juillet, la grande semaine d'ordinations, en l'église des Saints-Michel-et-Gaétan de Florence, a été très fructueuse. Lundi 2, 19 jeunes ont pris la soutane avant de recevoir la première tonsure le lendemain.

© ICRSP
Mardi 3, Mgr Davies, évêque de Shrewsbury (Grande-Bretagne), a conféré la tonsure, les ordres mineurs (portier, lecteur, exorciste et acolyte) à une quarantaine de séminaristes.

L'ordination des lecteurs. © ICRSP
Mercredi 3, les ordres majeurs ont été célébrés par Mgr Cordileone, archevêque de San Francisco (Etats-Unis) : 14 sous-diacres et 5 diacres !

L'ordination des sous-diacres. © ICRSP
Jeudi 4, S. E. R. le cardinal Burke, patronus de l'Ordre souverain et militaire de Malte et préfet émérite du Tribunal suprême de la Signature apostolique, a ordonné 4 prêtres, dont deux Français (les chanoines d'Aubigny et Chaptal), un Argentin (le chanoine Piaggio) et un Brésilien (le chanoine De Almeida, qui a résidé quelque temps à Baladou avant de rejoindre Limoges pour son année d'apostolat). 



Quatre prêtres américains seront ordonnés le 2 août prochain, à St. Louis, aux États-Unis, par le cardinal Burke.

Ad multos annos !