Ce lundi 26 octobre, lendemain de la fête du
Christ-Roi, Monseigneur Camiade, Évêque de Cahors, a nommé le chanoine
Sébastien Goupil vice-chancelier du
diocèse de Cahors. Quelques années auparavant, son prédécesseur, Mgr Turini,
avait nommé le chanoine Eric Boinet, qui desservait alors les églises de Gluges
et de Mechmont, à cette même charge.
L’Institut
du Christ Roi Souverain Prêtre est, selon ses Constitutions, au service des
évêques et de leurs diocèses. Si le plus souvent ses prêtres ont un ministère
de type paroissial : comportant la célébration des sacrements, le
catéchisme, l’aumônerie d’écoles et de
groupes scouts, dans plusieurs évêchés français, la formation ecclésiastique –
et spécialement canonique − reçue dans notre séminaire de Gricigliano, ou plus
tard dans les Instituts catholiques, a encouragé certains évêques à nous
confier des tâches dans le domaine canonique. C'est le cas à Saint-Brieuc et à
Nice, où nos confrères remplissent la fonction de « notaires de
Curie » (c'est-à-dire secrétaires canonistes).
La
Chancellerie est le service juridique d’un diocèse. Le chancelier est le garde
des sceaux de l’évêque : il joue un rôle de conseil juridique auprès de ce
dernier. Il contresigne les documents officiels après en avoir attesté
l’authenticité. La chancellerie s'occupe aussi du Bureau des mariages, qui consiste à vérifier certaines situations
particulières, comme les mariages mixtes (entre catholiques et baptisés non
catholiques). Elle supervise les actes de
catholicité du diocèse, notamment l'archivage et la délivrance des actes.
Le chanoine Michel Cambon, Chancelier du diocèse et Official de la Province ecclésiastique |
A Cahors, le chanoine Michel Cambon, curé de
Catus et official de la Province ecclésiastique de Toulouse, occupe la charge
de chancelier. Il est assisté du chanoine Goupil, comme vice-chancelier, et
d'un notaire de curie, Mme Lucette Verdier.
Le travail du chanoine Goupil consiste
particulièrement à :
− étudier les projets de
concerts organisés dans les églises en veillant à préserver la sacralité du
lieu ;
− vérifier les dossiers
de mariage et accorder les dispenses ;
− établir les
statistiques annuelles destinées au Saint-Siège (nombre de sacrements, de
prêtres & religieux, etc.).
Le droit de l’Église n’est pas une entrave à la
Loi de l’Évangile, mais bien au contraire le moyen d’assurer son application.
Comme au sein de l’État, la loi occupe une place essentielle dans l’Église : sans la loi, c’est l’anarchie ! Mais n’oublions pas
toutefois que la loi suprême du droit de l’Église est « le souci du Salut des âmes », comme
le souligne le dernier canon du Code. C’est bien dans cet esprit que s’effectue
la coopération juridique de notre chanoine, justement juriste de formation.
Le chanoine Goupil, à sa table de travail, à l'évêché de Cahors |