dimanche 12 août 2018

Reconnaissance des reliques de sainte Fleur à Issendolus

Les chanoines Jantaud et d'Abbadie ont été conviés, lundi 30 juillet, par le chanoine Michel Cambon, chancelier du diocèse de Cahors, et l'abbé Alexandre Bulea, curé-doyen de Gramat, à participer à la reconnaissance des reliques de sainte Fleur, en l'église d'Issendolus.

Cérémonie prévue par les dispositions canoniques de l’Église, la reconnaissance des reliques permet de vérifier, avec une assistance juridique et scientifique, la présence et l'authenticité des restes de saints conservés dans les églises. Voici quelques années, une grande cérémonie avait été organisée à Rocamadour pour réintroniser les reliques de saint Amadour, avec la fabrication d'un nouveau reliquaire et une procession solennelle dans les rues de Rocamadour.

Canonistes, médecins et témoins, dûment approuvés par l'évêque de Cahors, ont ouvert les différents reliquaires conservés en l'église d'Issendolus, constaté l'état et la nature des restes sacrés et les textes des authentiques - documents officiels attestant de l'authenticité de la relique - avant que le chancelier ne procède à l'application du sceau épiscopal en cire rouge pour refermer les reliquaires. 

Sainte Fleur (ou Flore) de Corbie, patronne d'Issendolus, était particulièrement à l'honneur. Décédée en 1347, cette religieuse de l'ordre des Hospitaliers, originaire d'Auvergne, consacra sa vie au service des pauvres et des malades, à l'hôpital d'Issendolus, et fut toute sa vie un modèle de pureté et d'humilité. En 1360, Bertrand de Cardaillac, évêque de Cahors, autorisa son culte dans le diocèse. 

L'équipe commissionnée par l'évêque de Cahors pour le reconnaissance de la relique de sainte Fleur

Le chanoine Cambon, chancelier, appliquant le sceau épiscopal après la vérification de la relique.