lundi 2 novembre 2015

Nomination à la Chancellerie de Cahors



Ce lundi 26 octobre, lendemain de la fête du Christ-Roi, Monseigneur Camiade, Évêque de Cahors, a nommé le chanoine Sébastien Goupil vice-chancelier du diocèse de Cahors. Quelques années auparavant, son prédécesseur, Mgr Turini, avait nommé le chanoine Eric Boinet, qui desservait alors les églises de Gluges et de Mechmont, à cette même charge.

L’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre est, selon ses Constitutions, au service des évêques et de leurs diocèses. Si le plus souvent ses prêtres ont un ministère de type paroissial : comportant la célébration des sacrements, le catéchisme,  l’aumônerie d’écoles et de groupes scouts, dans plusieurs évêchés français, la formation ecclésiastique – et spécialement canonique − reçue dans notre séminaire de Gricigliano, ou plus tard dans les Instituts catholiques, a encouragé certains évêques à nous confier des tâches dans le domaine canonique. C'est le cas à Saint-Brieuc et à Nice, où nos confrères remplissent la fonction de « notaires de Curie » (c'est-à-dire secrétaires canonistes).

La Chancellerie est le service juridique d’un diocèse. Le chan­celier est le garde des sceaux de l’évêque : il joue un rôle de conseil juridique auprès de ce dernier.  Il contresigne les documents officiels après en avoir attesté l’authenticité. La chancellerie s'occupe aussi du Bureau des mariages, qui consiste à vérifier certaines situations particulières, comme les mariages mixtes (entre catholiques et baptisés non catholiques). Elle supervise les actes de catholicité du diocèse, notamment l'archivage et la délivrance des actes. 

Le chanoine Michel Cambon, Chancelier du diocèse et Official de la Province ecclésiastique

   A Cahors, le chanoine Michel Cambon, curé de Catus et official de la Province ecclésiastique de Toulouse, occupe la charge de chancelier. Il est assisté du chanoine Goupil, comme vice-chancelier, et d'un notaire de curie, Mme Lucette Verdier. 
 

Le travail du chanoine Goupil consiste particulièrement à :
      étudier les projets de concerts organisés dans les églises en veillant à préserver la sacralité du lieu ;
      vérifier les dossiers de mariage et accorder les dispenses ;
      établir les statistiques annuelles destinées au Saint-Siège (nombre de sacrements, de prêtres & religieux, etc.).

Le droit de l’Église n’est pas une entrave à la Loi de l’Évangile, mais bien au contraire le moyen d’assurer son application. Comme au sein de l’État, la loi occupe une place essentielle dans l’Église : sans la loi, c’est l’anarchie ! Mais n’oublions pas toutefois que la loi suprême du droit de l’Église est « le souci du Salut des âmes », comme le souligne le dernier canon du Code. C’est bien dans cet esprit que s’effectue la coopération juridique de notre chanoine, justement juriste de formation.

          Merci Monseigneur pour ce beau témoignage de votre confiance !

Le chanoine Goupil, à sa table de travail, à l'évêché de Cahors